Il y a un an, j’ai tout quitté en France pour m’installer à l’île Maurice. Une décision à la fois excitante et effrayante. Aujourd’hui, après douze mois passés sur ce petit bout de paradis de l’océan Indien, j’ai envie de partager mon expérience, es bonnes surprises, les galères, et tout ce que j’ai appris en chemin.
Les débuts : entre émerveillement et adaptation
Les premières semaines ont été intenses. Le climat tropical, les paysages, les sourires… tout était nouveau. Je me souviens encore de cette sensation de “choc positif” en découvrant à quel point les Mauriciens sont accueillants. Leur fameux “no problem” n’est pas qu’une expression : c’est une philosophie de vie. Ici, on relativise, on prend le temps, on vit différemment.
Le mélange culturel m’a beaucoup marqué. Hindous, musulmans, chrétiens, bouddhistes — tout le monde cohabite dans une harmonie inspirante. Et ça se ressent jusque dans la cuisine, les fêtes, la musique… un vrai patchwork vivant.
Les démarches administratives : un passage obligé
L’euphorie du début a vite laissé place à la réalité des papiers. J’ai choisi le visa Premium, pratique pour les télétravailleurs. Il m’a fallu constituer un dossier, ouvrir un compte local, trouver une assurance santé… pas simple au départ. Heureusement, j’ai pu me faire accompagner, et ça m’a clairement évité quelques maux de tête.
Trouver un chez-soi
La recherche d’un logement a été un vrai marathon. Entre les appartements modernes de Grand Baie, les villas avec piscine ou les maisons plus locales, il y a de tout. Après plusieurs visites, j’ai craqué pour un appart à Tamarin. J’y ai trouvé un bon équilibre : plage, nature et une communauté d’expats très active.
Le coût de la vie : entre bonnes surprises et petits chocs
Beaucoup pensent que tout est moins cher ici. C’est vrai pour certaines choses (les services, les marchés, les loisirs) mais pas pour tout. Les produits importés (fromage, vin, électronique) coûtent une petite fortune. Et l’électricité, surtout avec la clim, peut vite faire grimper la facture. Il faut apprendre à ajuster son mode de vie.
Travailler depuis Maurice : le pari du télétravail
J’ai continué à bosser pour mon entreprise en France, à distance. Le décalage horaire est léger, la connexion internet est bonne (surtout avec la fibre), et franchement, travailler face à l’océan change tout. Moins de stress, plus de recul, et une productivité différente, plus apaisée.
La vie sociale : recréer son cercle
S’expatrier, c’est aussi repartir de zéro côté relations. Les premiers mois, j’ai participé à des apéros d’expats, rejoint des clubs de plongée et de sport, et ça m’a permis de rencontrer du monde rapidement. Mais au-delà de la communauté française, ce sont surtout les liens avec les Mauriciens qui m’ont enrichi. Apprendre quelques mots de créole, participer aux fêtes locales comme Divali ou Holi, aller au marché du coin plutôt qu’au supermarché… tout ça change complètement l’expérience.
Santé, école, transport : les aspects pratiques
Le système de santé est bon, à condition de se tourner vers le privé. Les cliniques sont modernes, les médecins compétents. Pour les familles, il existe plusieurs écoles françaises ou internationales, mais mieux vaut s’y prendre tôt : certaines sont très demandées.
Côté transport, j’ai vite compris qu’avoir une voiture est presque indispensable. Les bus existent, mais ils ne sont pas très pratiques au quotidien. La conduite locale demande un peu d’adaptation, mais on s’y fait.
Le climat : paradis… avec ses contraintes
Vivre sous les tropiques, c’est magique, mais pas toujours simple. L’humidité, la saison des cyclones, les grosses chaleurs… tout cela demande un temps d’adaptation. J’ai appris à caler mes activités tôt le matin ou en fin de journée, et à choisir un logement bien ventilé. C’est un autre rythme, mais il a du bon.
Mon regard après un an
En un an, j’ai appris à ralentir, à relativiser, à me recentrer sur l’essentiel. J’ai aussi connu des moments de solitude, de nostalgie, surtout pendant les fêtes. Mais globalement, cette expatriation m’a profondément transformé. Je me sens plus résilient, plus ouvert, plus aligné avec mes valeurs.
“L’expatriation, ce n’est pas seulement changer de pays. C’est apprendre à se découvrir autrement.”
Si je devais donner quelques conseils…
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Préparez bien vos démarches avant de partir.
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Soyez patients et flexibles, surtout les premiers mois.
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Allez vers les gens, autant les expats que les locaux.
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Ne cherchez pas à tout comparer avec la France.
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Donnez-vous le temps : il faut quelques mois pour vraiment se sentir chez soi.
- Faites-vous accompagner
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